Soupçons avérés de copinage entre l’ARPE (L’organisation médiatrice entre les indépendants et les plateformes) et UBER
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Début 2023 et à l’initiative de la France insoumise, une Commission d’enquête parlementaire sur les « Uber Files » a été créée, afin d’identifier l'ensemble des actions de lobbying menées par UBER pour pouvoir s'implanter en France ainsi que le rôle des décideurs publics de l’époque. Cette commission d’enquête, en plus de révéler les connivences entre Emmanuel MACRON et UBER, soulève également certaines questions, sur les liens qu'entretiennent le président du conseil d’administration de l’autorité de l’ARPE, Bruno METTLING et la société UBER. 

L’ARPE (L'Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi), qu’est-ce que c’est ? 


Créée le 21 Avril 2021 afin de répondre au besoin de rééquilibrer les relations de travail entre les travailleurs indépendants et les plateformes, l’ARPE occupe un rôle d’accompagnement et de médiation entre les représentants des travailleurs et ceux des plateformes de travail dans le but de favoriser l’émergence d’un dialogue social, producteur de droits nouveaux au bénéfice des travailleurs. Les principales missions de l’ARPE sont donc, d’assurer la représentativité des travailleurs de plateformes, de veiller à la construction et au développement du dialogue social, et de garantir et de préserver les droits des représentants des travailleurs. 

L’ARPE 'L'Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi), à la botte d'UBER ? 


Lors des première auditions de la Commission d’enquête « Uber files », en février 2023, l’audition des partis prenantes, (syndicats, organisations professionnelles de taxis et journalistes) soulève plusieurs faits,  qui remettent en cause l'indépendance de l'ARPE : 


- L’implication d’Emmanuel MACRON quant à l’implantation de la société Uber en France : 7 échanges significatifs (rendez-vous, appels, textos…) ont eu lieu entre UBER et l’actuel Président de la République lorqu'il était encore ministre de l’économie. Ces entretiens ont abouti à des accords informels qui ont eu pour but de servir les intérêts d’Uber. 

- La demande formulée par le gouvernement MACRON à  Bruno METTLING pour travailler sur le rapport FROUIN, rapport ayant pour objectif proposer des solutions pour garantir un dialogue social permettant de faire évoluer le statut et les droits des travailleurs de plateforme, alors même qu'il a été payé par UBER pour une mission de conseil concernant justement le dialogue social. 

- La nomination du gouvernement MACRON d'Elisabeth BORNE au ministère du travail qui elle-même nomme Monsieur Bruno METTLING,  à la tête de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE).

Article "Bruno METTLING remis en cause par l'HUMANITE" 

On comprend mieux alors que les conclusions du rapport FROUIN n'ont pas été de salarier les travailleurs de plateforme mais de faire appel à des tiers comme les coopératives ou les sociétés de portage salarial pour le faire. On comprend également que l'actuel gouvernement n'a pas intérêt à ce que les travailleurs de plateforme obtiennent des droits avec la directive européenne en préparation et que c'est bien pour cela que l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) est un pur simulacre.

 

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